Article de Nathalie Gueth Vallet, extrait du Journal Sophromédia du 30 août 2017.
C’est avec un immense plaisir que j’ai interviewé Catherine Praicheux sophrologue à Bordeaux au sujet de son extraordinaire expérience de sophrologie à l’Opéra.
Bonjour Catherine, je suis enchantée de cet échange entre sophrologues. Peux-tu nous parler un peu de toi, de l’exercice de ta profession ?
Bonjour, je suis Catherine Praicheux, j’ai 45 ans. Après des études en école de commerce et plusieurs expériences qui m’ont menées en Angleterre, en Guyane française, à Sète, puis à Bordeaux, j’ai créé avec mon mari plusieurs sociétés dans l’export des vins et spiritueux. Mon intérêt pour le développement personnel, l’Autre, ses ressources intérieures, m’ont amenée à m’intéresser de plus près à la sophrologie, que j’avais approchée lors de ma préparation à l’accouchement et qui m’avait laissé un souvenir ému. Ma formation en tant que sophrologue à l’ISEBA (Institut de Sophrologie Existentielle de Bordeaux Aquitaine) n’a fait que confirmer cette première belle impression.
Etre en harmonie avec soi-même et avec son environnement, c’est ce que m’apporte la sophrologie et ce que je souhaite transmettre.
Aujourd’hui, je dispense des séances de sophrologie aux artistes du Choeur de l’Opéra de Bordeaux.
J’ai su que tu avais proposé la sophrologie dans un contexte singulier et je te remercie d’avoir proposé de raconter cette magnifique expérience dans Sophromédia.
Et l’Opéra vit la sophrologie
Salvatore Caputo, Chef de Choeur de l’Opéra de Bordeaux, m’a fait le grand honneur de me proposer de faire une petite séance de sophrologie lors du concert Fauré un samedi soir. Il s’agissait de partager avec le public une méthode de relaxation utilisée par le Choeur.
Ce fut un grand moment d’émotion, de retour à l’instant présent et de partage. J’ai ressenti une réelle communion, une alliance entre le public, les artistes et moi-même.
Dans ce théâtre comble de 1100 personnes, à l’écoute et très participatives. Une très belle expérience dans ce lieu magique qu’est le Grand Théâtre de Bordeaux.
Je remercie vivement M. Caputo, les artistes du Choeur, la pianiste Maria Luisa Macellaro La Franca et le public pour leur participation et la confiance qu’ils m’ont accordée.
Et dis moi Catherine est-ce que le public a applaudi à la fin de la séance de sophrologie ? Comment s’est fait la transition avec le concert… et est-ce que tu as le sentiment que cette séance pouvait représenter une synchronisation de coeurs à choeur pour une écoute plus intense et plus juste ?
Oh, comme j’aurais aimé y assister…
Le Chef de Choeur a démarré la Pavane de Fauré, mélodie très douce, juste après mon intervention. Cela s’est fait en douceur, en continuité. La séance de sophrologie était aussi une manière de relaxer et de synchroniser le public avant ce sublime morceau. Effectivement, la séance de sophrologie et La Pavane se sont harmonisées à merveille.
Merci beaucoup à toi d’avoir partagé cette prodigieuse expérience pleine de magie avec les lecteurs de sophromedia.
Merci à toi, à Sophromédia et ses auteurs de partager autant d’informations de qualité, utiles aux sophrologues et à tous ceux qui s’intéressent à la sophrologie.